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    Il faisait chaud mais ce n'était pas désagréable, loin de là. Il y avait même un petit courant d'air frais. J'ouvrais doucement les yeux, mais les referma aussitôt, frappée par la luminosité. J'essayais de me rappeler ce qui c'était passé hier: la capitale, l'auberge, le onsen... Le onsen! Je m'étais sentie mal et puis c'était le trou noir. Cette fois j'ouvris les yeux pour de bon et regardais autour de moi. Où étais-je au juste? Je me trouvais sur un futon confortable, dans une chambre qui ne ressemblait pas du tout au grenier où je devais normalement loger. Elle était meublée et bien décorée. Elle devait faire partie des chambres les plus chères de l'auberge.

    - Enfin réveillée?

    Je sursautais et me retournais vers la personne à qui appartenait la voix. C'était un jeune homme, habillé d'un yukata bleu et blanc. Il avait un visage fin, des cheveux noirs et des yeux pétillants. Il avait un sourire aux lèvres que je n'aimais pas du tout. Puis je me souviens que un homme était venu dans le onsen, et la voix de cet homme et de celui en face de moi se ressemblait étrangement. Je fis donc le lien et tout me sembla évident: il m'avait secouru alors que j'avais fait un malaise dans la source. Quelque chose d'autre me sembla aussi évident mais je ne préférais pas y penser même si je ne pus empêcher ma main vérifier si j'avais un vêtement. 

    L'homme surprit mon geste et sourit encore plus. Ce sourire me mit mal à l'aise. 

    - Puis-je savoir à qui ai-je l'honneur? Demandais-je méfiante. 

    - Ne serait-ce pas plutôt à moi de vous le demandez? Vous vous êtes appropriez mon lit cette nuit.

    - Je ne l'ai jamais demandé, c'est vous qui m'avez mis là, dis-je sur la défensive.

    - Que vous-êtes impoli! Parler ainsi à votre sauveteur.

    Je devins rouge de colère tandis qu'il souriait encore plus. Il se jouait de la situation. Il fallait que je me contrôle. C'était comme dans les jeux quand l'adversaire nous faisait un mauvais coup. Il ne fallait pas montrer que cela nous touchait. Je me relevais et lissais le bas de mon yukata. Je remarquais que j'avais le même yukata que lui. 

    - La gérante me les a prêté. Ils sont fait pour les couples. 

    Je ne fis pas attention à sa dernière phrase, qui était inutile puisque nous n'en étions pas un. Je m'inclinais et dis:

    - Merci d'avoir pris soin de moi et désolée du dérangement. 

    Je me dirigeais vers la porte mais il m'arrêta au dernier moment.

    - N'as-tu pas oublié quelque chose? 

    Il tenait dans sa main un collier semblable à celui que je portais au cou. Je touchais machinalement mon cou: je ne l'avais plus. Je m'avançais alors vers lui et tendis ma main pour qu'il me donne mon collier mais il n'en fit rien.

    - C'est un pendentif très intéressant, où l'as-tu eu? 

    - Cela ne vous regarde pas. 

    - Cela me regarde plus que tu ne le crois. 

    Il haussa les épaules et me le rendis. Je serrais dans ma main le pendentif chaud et ouvris la porte. Avant que je ne la referme il murmura doucement:

    - On se reverra. 

    * * *

    Retournée dans le grenier, je me changeais. Il fallait que je sois un minimum acceptable pour l'Empereur, je ne voulais pas lui donner une mauvaise impression. La grand-mère de Zenko m'avait donné un beau kimono rouge avec des fleurs blanches, roses et vertes. Je me fis ensuite un chignon et plantais une épingle à fleur dedans. C'était un autre cadeau de cette femme qui m'avait hébergé. Elle avait été si gentille avec moi, je ne la remercierais jamais assez. 

    Je ressemblais mes affaires et descendis. La gérante m'attendait en bas et dès que j'arrivais devant elle, elle fit une courbette.

    - Je m'excuse mille fois pour mon manque de jugement, je ne pouvais pas imaginer que vous étiez la fiancée de monsieur. 

    Je fis les gros yeux. Elle pensait vraiment que j'étais la fiancée de cet homme? Il devait être quelqu'un d'important si elle réagissait comme cela. Je décidais donc de jouer le jeu, pour essayer de m'attirer le moins d'ennuie. Autant ne pas me faire remarqué durant les premiers jours dans la capitale.

    - Je préférais rester anonyme, voyez-vous? Je ne savais pas si vous étiez dans la confidence et j'ai préféré être sûr que je pouvais vous faire confiance. 

    J'avais pris une voix impériale pour mieux jouer le jeu. 

    - Je dois y aller maintenant, mon fiancée s'occupera de la note ne vous en faites pas.

    - Mais que racontez-vous, il a payé en avance. 

    Je fronçais les sourcils. Il devait avoir de la fortune pour oser payer en avance, ce n'était pas quelque chose que l'on faisait en temps normal. Je remerciais l'hospitalité de la gérante et sortis de l'auberge. Le bruit de la ville remplie tout de suite mes oreilles. Il y avait encore plus de monde sur la rue principale qu'hier soir. Un marché allait du nord au sud, les gens criaient, marchaient, riaient tandis que marchais vers le château, ne le lâchant pas du regard. Il était blanc et avec des toits bleu-gris. Il montait très haut et plusieurs tourelles ornaient les toits. Il était magnifique. Ma nourrice me racontait toutes sortes d'histoire à propos de ce château, elle disait que c'était la fierté de notre royaume, et je comprenais pourquoi à présent. 

    Arrivée devant les grilles je respirais un grand coup et appelais un des gardes. Il me jaugea du regard, analysant si ça valait la peine de se déplacer, je le voyais dans ces yeux. Mais finalement il se déplaça.

    - Que puis-je faire pour vous?

    - Je viens pour une audience avec l'Empereur.

    - Avez-vous la pièce signée du cachet impérial qui atteste que vous avez fait votre demande il y a plus d'un mois et que votre demande a été traité et signé? Sinon je ne puis vous laissez entrer.

    Je restais calme fasse à cette nouvelle. Non je n'avais pas cette pièce signer de ce cachet impérial. Je n'avais pas prévu qu'il fallait ce genre de chose mais cela me semblait maintenant évident: voir l'empereur ne pouvait se faire aussi facilement. 

    - Je n'ai pas cette pièce signée du cachet impérial, répondis-je calmement.

    - Je ne peux donc accéder à votre demande. 

    Je ne savais pas ce que j'allais faire actuellement. Je n'avais pas de plan B et un mois à attendre sans fortune serait difficile. Je pourrais peut-être revenir à l'auberge et me faire passer encore une fois pour la fiancée de l'autre homme mais il s'en rendrait sans doute compte à force. J'allais faire demi tour quand une autre idée me vint.

    - Garde! Connaissez-vous l'homme au bâton?

    Il fronça les sourcils. Il devait sans doute être trop jeune pour avoir connu mon père mais peut-être en avait-il entendu parler.

    - L'homme au bâton? Ça ne me dit rien.

    Je soupirais dépitée. J'allais repartir à nouveau quand une voix d'homme plus mûr s'adressa à moi.

    - L'homme au bâton dites-vous? Je me souviens de lui. C'était le plus haut général de notre bel Empire il y a une bonne dizaine d'année. Pourquoi cette question jeune fille?

    La chance me sourit. Je regardais cet homme qui avait de légers cheveux gris - la quarantaine surement - et portait un complet de soldat Impérial. Son regard était dur et m'analysait sans ménagement. Je levais alors mon collier et affichais mon pendentif à leurs yeux.

    - Je viens de sa part.

    C'était ma dernière chance, j'avais donné tous mes avantages. Plusieurs secondes s'écoulèrent avant que le garde ne dit quelque chose, puis enfin sa sentence tomba.

    - Faites-la entrez et prévenez sa majesté de la situation.

    À partir de là tout se passa très vite: on me fit entrer dans l'enceinte du château puis dans le château lui-même. Des femmes magnifiques vinrent vers moi et m'emmenèrent dans une salle à part. Mon kimono fut enlevé, ma coiffure défaite et je fus totalement changée, maquillée et coiffée. Je ne savais pourquoi on m'habillait de façon si fortunée... L'Empereur avait-il peur de voir la misère du pays à travers moi? Je n'étais pas si mal apprêté tout de même! 

    Ma toilette finie, je fus conduite dans une autre salle: elle n'était pas grande mais le plafond était très haut. Les murs étaient en bois et il y avait de nombreuses illustrations qui ornaient les murs. Ces illustrations représentaient une partie de l'histoire du pays ou plus précisément des guerres que la création de l'Empire Yū avait engendré. Du côté droit et gauche de la salle se trouvaient des portes coulissantes, et devant moi se tenait une majestueuse porte en bois de plusieurs mètres de haut. Il y avait sur celle-ci du côté gauche le tigre blanc et du côté droit le dragon. Ils me rappelaient mon sabre.

    Mon sabre que j'avais toujours en ma possession. Les femmes ne me l'avait pas pris, d'après ce que j'avais compris cela rajoutait de l'importance. Elles n'avaient pas penser que je pouvais attaquer l'Empereur lui-même avec, mais de toute façon là n'était pas mon but.

    Quelques minutes plus tard, et surement deux heures après mon entré au palais, deux gardes apparurent et m'expliquèrent ce que je devais faire lorsque les portes s'ouvriraient: je devais marcher jusqu'au trône sans regarder autour de moi. Ils seraient derrière moi et m'escorteraient jusqu'à la fin. 

    Les portes s'ouvrirent et je commençais donc à marcher. Les deux gardent me suivaient de près, et je sentais que le regard de l'un deux se posait systématiquement sur mon sabre. Il devait se demander pourquoi on ne me l'avait pas confisqué, mais il était trop tard pour cela. 

    Au bout de la vaste salle se trouvait donc le trône et l'Empereur. Je m'avançais lentement vers lui, sans le quitter du regard. Il y avait une assemblée, majoritairement masculines, de nobles et de ministres sur les côtés de la salle, qui me regardaient, me jugeaient et chuchotaient des rumeurs vraies comme fausses à propos de ma venue au palais. Je les entendais d'ici:

    - C'est l'héritière de l'Empire Jun. 

    - Un garde l'a fait entrée sur un coup de tête.

    - Elle est ici pour demander les faveurs de l'Empereur.

    - J'ai entendu dire qu'elle connait l'héritier.

    Arrivée à 10 mètres de distance, lorsqu'on me demanda de m'arrêter, je m'arrêtais. Je ne faisais pas attention à toute l'assemblée de nobles qui me regardaient avec insistance mais je finis par tourné la tête lorsque je me rendis compte qu'il y avait à ma gauche un homme qui me regardait avec encore plus d'insistance que les autres et ma surprise fut énorme quand je me rendis compte que c'était l'homme de l'auberge! Il me regardait avec un sourire en coin. Je ne devais pas me déconcentrer donc je détournais mon regard de l'assemblée pour le porter sur l'Empereur lui-même.

    Il portait un long kimono avec plusieurs motifs impériaux dessus.  Il devait approcher la soixantaine, avec une barbe blanche et des cheveux couper aux épaules. Il avait un regard qui montrait sa détermination, sa fierté et sa poigne sur le pays. Il m'intimidait, j'avais perdu tous mes mots. Que devais-je dire? Devais-je commencer à parler ou lui laisser cet honneur?

    Il mit fin à mes questions en s'adressant péniblement à moi:

    - J'étais en train d'établir un plan militaire avec mes conseillers quand l'on m'a fait par d'une audience non programmée qui s'était rajouté à mon emploie du temps. Soit! Le peuple me veut, le peuple m'a. Mais c'est là que je me retrouve devant une jeune fille qui n'arrive pas à prononcer un mot. 

    À partir de là je savais exactement comment me sortir de ce mauvais pas et enchainer sur un sujet plus intéressant.

    - Je comprends l'agacement de sa majesté et je m'excuse de cette intrusion si peu accueillante à sa majesté. Je me doute que vous avez des choses plus importantes à faire pour notre bel Empire mais j'aimerais que vous m'accordiez une minute de votre temps pour que je vous explique ma venue ici.

    En disant ça j'avais fait une révérence. L'Empereur sourit légèrement.

    - Je vous écoute. 

    Je déglutis. Ça allait commencer. 

    - Vous rappelez-vous de l'homme au bâton? 

    Nombreux chuchotements se firent entendre dans l'assemblée. Son visage prit une expression nostalgique.

    - Ô oui que je m'en souviens! Le meilleur général que nous n'ayons jamais eu. Une perle dans son métier et un grand stratège. Je le regrette encore. 

    - Je suis venue ici pour vous rapporter son décès. 

    Je décrochais mon collier.

    - Il m'a laissé une lettre pour me dire de vous donnez ce pendentif. 

    Un garde s'approcha de moi et je lui tendis le pendentif. Il le prit et le tendis à son tour à l'Empereur. L'Empereur analysa le pendentif sous toutes ces coutures. Puis, affalé sur son fauteuil il commença à me regarder longuement de haut en bas et moi devant lui, droite et fière comme je l'étais d'origine, mes longs cheveux auburn attachés et mes yeux miels perçants du regard sa majesté. 

    - Quelle est votre relation avec lui? 

    - Je suis sa fille.

    Tout le monde retint son souffle. Je le sentais. L'Empereur me regarda maintenant avec un œil nouveau.

    - Vous avez un très beau sabre, puis-je le voir?

    Un autre garde s'approcha de moi mais l'Empereur l'arrêta.

    - Cette jeune fille peut me le donner de mains propres.

    Je m'inclinais et avançais lentement vers lui. Le kimono que l'on m'avait prêté pesait une tonne sur mes épaules, j'avais l'impression que je pouvais m'effondrer à tout moment. Arrivée aux marches du trône je fis comme le garde avant moi: je m'inclinais avant de monter les marches et lui tendis avec mes deux mains - sinon c'était de la provocation- le sabre. Puis je refis la révérence et je repartis à ma place initiale. 

    Il examina consciencieusement mon katana. Il le sortit de son fourreau et examina la lame puis les dessins: le tigre et le dragon.  Après de longue minute à l'observer tandis que moi comme les autres l'observions lui, il parla enfin:

    - La mort de votre père me chagrine énormément mon enfant, mais que voulez-vous exactement? 

    Cette question me prit au dépourvue. Je ne savais pas moi-même ce que je voulais, j'avais seulement écouté la dernière demande de mon père. Mais à quoi m'attendais-je au juste? 

    - Savez-vous ce que représente ce pendentif et ce sabre? Continua-t-il.

    - Non, répondis-je lentement.

    - Ils représentent notre garde Impériale. Ils représentent notre foi pour la guerre et ces méfaits. Ils représentent notre dévouement à notre Empire, notre dévouement à le servir. Vous n'avez rien à faire en possession de ces objets. Garde prenez ces objets et ne les lui rendez pas. L'audience est terminée. 

    Tout le monde commença à parler, plus personne ne faisait attention à moi. L'audience était terminée donc je n'existais plus. Je vis deux gardes se déplacer dans ma direction tandis que l'Empereur se releva du trône. 

    - Majesté! Criais-je pour que tout le monde m'entende bien. 

    Tout le monde se tut, plus personne ne bougeait. L'Empereur me toisa mais ne se rassit pas pour autant. Il attendait que je continue. 

    - La dernière requête de mon père, le plus grand général que cet Empire n'ait jamais connu, était de vous remettre ce pendentif. Que vous le jetiez aux ordures ensuite ne m'intéresse pas même si cela montre que vous n'accordez aucune estime à mon père alors qu'il vous à servi fidèlement pendant de longues années. En ce qui concerne le sabre, il m'appartient et je le réclame! 

    - Vous ne pouvez avoir ce sabre. Vous ne faites pas partie de la garde Impériale. 

    Sa voix était calme mais glacée. Je ne me démontais pas pour autant. 

    - Là n'est pas la question, c'est un héritage.

    - Un héritage qui appartient au trône!

    - Un héritage qui appartient à mon père!

    Nous nous défions du regard. J'étais consciente que j'étais allée trop loin mais il était trop tard pour revenir en arrière. 

    - Vous avez de la chance que je respecte votre père, car autrement j'aurais donné l'ordre que l'on vous exécute sur le champ.

    - Je réclame ce qui m'appartient votre honneur, et je le réclamerais jusqu'à ma mort. Si celle-ci arrive plus tôt que prévu, je respecterais le choix des dieux, mais sachez que jamais je ne reculerais devant mes droits! 

    - Renoncez pauvre folle! Cria quelqu'un dans la foule. 

    Je me retournais pour voir qui avait crié ces paroles si audacieuses et croisais en même temps le regard de l'homme de l'auberge. Il avait l'air inquiet par la scène qui se passait sous ces yeux. Je retournais mon regard vers l'Empereur et le regardais dans les yeux. Peut-être était-ce exagéré mais je tenais à ce sabre, il m'appartenait. 

    - Vous ne pouvez avoir ce sabre, reprit calmement l'Empereur. 

    - Et pourtant je le veux. Que faire pour qu'il me revienne? 

    Il secoua sa tête de droite à gauche et ces cheveux suivirent lacement le mouvement. 

    - La seule façon de recevoir ce sabre de droit est d'intégrer la garde Impériale. 

    - Eh bien comment puis-je intégrer cette garde? Dis-je très sérieuse.  

    Des rires fusèrent dans la salle, même l'Empereur sourit, moqueur. 

    - La majorité des femmes sont incapables de tenir une dague. Très peu d'entre elles arrivent à entrer dans la garde Impériale. Rentrez chez vous s'il vous plait. Vous n'aurez jamais ce sabre.

    J'étais sidérée. Les femmes pouvaient entrer dans la garde Impériale, il y avait une certaine égalité de ce côté là: tout le monde pouvait ce battre pour l'Empire. Mais étaient-elles tout de même discriminées? Pourquoi y'en avait-il tellement peu? 

    C'est alors qu'une phrase que ma nourrice avait prononcée il y a longtemps de ça me revint à l'esprit.

    Si une femme entre dans la garde Impériale, elle promet de se dévouer corps et âme à la garde et accepte d'abandonner une possible vie de famille. Plus d'amour, plus d'enfants. Elle devra mourir pour et avec l'Empire. 

    Aucunes femmes ne voudraient sacrifier cette option de sa vie. Les hommes avaient le droit à une vie de famille mais pas les femmes. 

    J'analysais la situation: Il y avait deux gardes derrière moi, l'un était à deux mètres, l'autre se trouvait un peu plus loin. 

    Je fis volte face et me dirigeais vers le garde le plus proche et sans qu'il ne puisse répliquer je m'emparais de son sabre, me plaçais derrière lui et positionnais le sabre au creux de son le cou. Tout c'était passé extrêmement vite et nul n'avait pu bouger. Le soldat ne comprenait pas ce qui lui arrivait, il devait surement penser qu'il allait mourir, mais ce n'était pas mon but, loin de là. 

    J'avais pris ma décision.

    - Laissez-moi une chance d'intégrer la garde Impériale, votre majesté. Une seule chance.

     

     


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